Rythme circadien et sommeil
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16 Jul, 2024
Méthodologie
type-trait
Sports d'endurance

Les humains, comme d'autres êtres vivants, suivent des cycles réguliers alternant entre phases d'activité et de repos (sommeil). Ces cycles, essentiels pour notre bien-être, sont étudiés par la chronobiologie. Comprendre ces rythmes est crucial, car des perturbations, comme des décalages de phase, peuvent nuire à la santé et à la performance.


L'horloge interne :

 

Notre horloge interne régule nos phases d’activité et de repos. Située principalement dans l'hypothalamus, elle contrôle la sécrétion de mélatonine, l'hormone du sommeil. Les Zeitgebers (repères environnementaux comme la lumière) influencent nos rythmes circadiens selon l'intensité, la durée et le spectre de l'exposition lumineuse.

 

La typologie du sommeil des individus est étroitement liée à leur génétique. Les gènes horloges guident ces rythmes quotidiens, contrôlant la production de protéines et influençant l'avance ou le retard de phase. Cela peut impacter les sportifs en fonction de leur horaire d'entraînement et de leur style de vie. Ainsi, la vigilance, la température corporelle, les capacités aérobies, la récupération musculaire, la coordination, ainsi que les fonctions cognitives, endocriniennes et cardiovasculaires sont affectées. Prendre en compte ces rythmes est essentiel pour prévenir les blessures et optimiser la performance.


Le sommeil, pilier de la récupération :

 

Les fluctuations du sommeil jouent un rôle vital en nous maintenant alertes. Le sommeil, état inconscient facilement réversible, réparateur et cyclique, est crucial pour la récupération. Il permet de réinitialiser le système immunitaire. Les carences en sommeil peuvent entraîner fatigue psychologique et physiologique, troubles de concentration et augmenter le risque de maladies graves.

 

Le sommeil se décompose en différentes phases impactant la récupération :

 

  • Sommeil lent :

    • Léger : Phase intermédiaire d’endormissement, diminution de l’activité cérébrale et des sensibilités sensorielles.
    • Profond : Absence de perception des stimuli extérieurs, phase de régénération musculaire.

 

  • Sommeil paradoxal :

    • Absence de tonus musculaire (sauf spasme), phases de rêves, et instabilité des fonctions de l’organisme.

 

Le sommeil joue un rôle majeur dans la performance, notamment dans la récupération musculaire, l’apprentissage de la mémoire, la cognition et l’humeur. Les stratégies de récupération qui réduisent les inflammations (massages, applications de froid…) favorisent la qualité du sommeil. Toutes les techniques diminuant la douleur et modulant la température corporelle améliorent le sommeil.